La Cheffe du gouvernement congolais, Judith Suminwa Tuluka a, le samedi 29 Mars dernier, pris part à une marche pacifique organisée par le Réseau des Femmes Solidaires internationales, visant à dénoncer les violences perpétrées dans l’Est du pays et à appeler à la fin de l’agression rwandaise. Cette initiative a réuni des femmes, jeunes filles et mères, unies dans un cri collectif pour la paix et la dignité des Congolais.
Un appel vibrant pour la paix

La marche a défilé à travers les rues de Kinshasa, portant un message clair : « la guerre doit finir ». Les manifestantes ont exprimé leur solidarité avec les populations du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, durement touchées par les violences armées. Elles ont demandé un cessez-le-feu immédiat et un retrait des forces étrangères responsables des atrocités dans ces régions.
Réception des doléances et un message fort

Lors de cet événement, Judith Suminwa a reçu un mémo des organisatrices de la marche, qui ont réitéré leurs demandes de paix et de justice. Dans son intervention, la Première ministre n’a pas caché son émotion et a fait entendre un message fort : « Nous sommes fatiguées de compter les morts, de voir les jeunes filles et mamans violées. Nous décrions les assassinats et nous sommes fatiguées de voir les FARDC et les Wazalendo se battre pour protéger notre pays. Nous disons ça suffit ! »
Un engagement renouvelé pour la paix et la sécurité

Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement du Gouvernement congolais à instaurer un front populaire pour la paix. Elle a souligné l’importance de renforcer la solidarité nationale et de soutenir les forces armées congolaises, qui continuent de se battre pour défendre le pays face à l’agression étrangère. La Première ministre a également insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie des soldats, en reconnaissance de leur sacrifice pour la sécurité du pays.
L’espoir d’une nation unie

Cette marche a constitué un moment de solidarité, un témoignage de la détermination des Congolais à se lever contre l’injustice et l’agression. Elle a également rappelé à la communauté internationale la nécessité d’agir pour mettre fin à cette guerre qui ravage les vies et déchire les familles. En ce jour, la voix des femmes congolaises a retenti comme un appel à l’unité nationale, à la paix et à la dignité. La guerre doit finir, et la paix doit régner.
Josué Muleli