À Kimpese, dans le territoire de Songololo, la population est en colère contre l’installation des compteurs à prépaiement dans les ménages. Les habitants dénoncent une décision imposée sans concertation par la Société nationale d’électricité (SNEL), à travers son Centre de vente local, en partenariat avec Blue Énergie.
L’annonce du relancement de ce projet, faite brusquement par la SNEL, a suscité une vague d’indignation. En réaction, des leaders communautaires ont diffusé deux tracts distincts dans la cité, le samedi 16 mars 2025, appelant la population à s’opposer à cette initiative jugée opaque et arbitraire. Selon eux, la SNEL aurait dû organiser des séances d’information et d’échange avant de lancer cette opération.
Un projet mal perçu par la population

Si la SNEL présente ces compteurs comme une solution aux problèmes de surfacturation et de coupures intempestives d’électricité, la population de Kimpese reste sceptique. D’après la société d’électricité, ce dispositif permettrait aux abonnés de mieux gérer leur consommation et d’éviter les litiges liés aux factures. Toutefois, le manque de communication autour du projet alimente les soupçons et les frustrations.
Un climat de tension croissante

La colère populaire pourrait rapidement dégénérer en troubles sociaux si aucune mesure n’est prise pour calmer la situation. L’absence d’implication des autorités locales dans ce dossier ne fait qu’aggraver la situation. Face à ce rejet massif, les habitants redoutent que l’installation forcée des compteurs ne débouche sur une crise plus profonde.
Les élus appelés à intervenir

La population de Kimpese interpelle désormais les autorités politiques de Songololo afin qu’elles prennent position et suspendent ce projet perçu comme une menace. La gestion de cette crise met à l’épreuve l’engagement des élus de la circonscription, qui devront trancher entre les attentes de la population et les justifications de la SNEL.
L’avenir de l’installation des compteurs à prépaiement à Kimpese demeure incertain, mais une chose est sûre : sans dialogue, la contestation risque de prendre de l’ampleur.

Henock Makanzu