À Matadi, l’état des routes devient un problème majeur pour les habitants, en particulier dans le quartier Soyo. Des axes essentiels comme les avenues Mbelolo et Mikalukidi sont aujourd’hui dans un état de dégradation avancé, compliquant le quotidien des usagers. Malgré les nombreuses plaintes de la population, les autorités tardent à réagir, laissant les habitants faire face seuls à ce calvaire.
Sur l’avenue Mbelolo, les automobilistes et motards doivent slalomer entre les nids-de-poule, tandis que les piétons peinent à circuler sans risquer une chute. « Nous avons signalé ce problème à plusieurs reprises, mais aucun changement. Les motards tombent régulièrement dans les trous, et nous sommes contraints de rouler au ralenti pour éviter les dégâts », témoigne un habitant exaspéré.

Même situation sur l’avenue Mikalukidi, où la route devient impraticable à partir de la 3ème Boulding jusqu’au Palais des Libanais. Les usagers sont contraints d’emprunter des raccourcis dangereux ou de supporter des détours interminables. Les habitants ne comprennent pas pourquoi les travaux de réhabilitation, initiés entre la 1ère et la 3ème Boulding, ont été brusquement arrêtés. « Ils avaient commencé à réparer, puis tout s’est arrêté d’un coup, sans aucune explication. Pourtant, ces routes sont vitales pour nous tous », déplore un habitant.

Dans d’autres parties du quartier, notamment sur la route de Toulouse, la situation est encore pire. « Les routes sont dans un état catastrophique, et rien ne semble être fait pour arranger les choses », ajoute un autre habitant. Face à cette dégradation continue des infrastructures routières, les habitants de Matadi appellent les autorités à prendre leurs responsabilités. Ils demandent la reprise immédiate des travaux et la mise en place d’un plan durable pour la réhabilitation des routes.
« Nous espérons que notre cri d’alarme sera enfin entendu. Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans ces conditions », insiste un usager. En attendant une réaction des autorités, les habitants n’ont pas d’autre choix que de subir, jour après jour, ce calvaire routier qui met en péril leur sécurité et leur mobilité.
Gracedi Wavangamo, stagiaire