Le Syndicat des Enseignants du Congo (Syeco), réuni en assemblée générale extraordinaire de restitution ce dimanche 6 octobre 2024 à Kinshasa a décidé de suspendre la grève sèche qu’il avait initiée.

Cette cessation de leur mouvement de grève qui a touché toute l\’étendue du territoire national pendant environ un mois, est le fruit de la bonne volonté qu\’a le gouvernement de la république à trouver des solutions à leurs revendications.

Cependant, cette accalmie n’est pas partagée par tous. Certains syndicats, notamment dans la province éducationnelle Kongo Central 2, refusent de suspendre la grève sans l’assurance d’un paiement concret de 500 $ par mois pour chaque enseignant.
Ces derniers refusent de rejoindre leurs collègues, préférant maintenir leur pression sur le gouvernement pour qu’il respecte ses engagements envers les revenus enseignants, un aspect crucial pour une éducation de qualité.
Cette divergence illustre un malaise persistant au sein du secteur éducatif, où le soutien financier et la rémunération des enseignants restent des sujets de débats intenses.
Quels seront les prochains épisodes de cette saga ? Seul le temps nous le dira. Mais une question taraude nos lèvres : quelles valeurs sont réellement attribuées à l’éducation, et quand la situation des enseignants sera-t-elle véritablement au cœur des priorités nationales ?
La communauté éducative reste donc en attente d’une résolution pérenne, avec l’espoir que la concertation entre le gouvernement et les véritables syndicats puisse aboutir à des solutions tangibles et viables pour l’avenir de l’enseignement en RDC.

Josué Muleli