Dans un contexte où la transparence et la bonne gouvernance financière sont au cœur des préoccupations, la Première Ministre de la RDC, Judith Suminwa Tuluka, a officiellement lancé le 4 septembre 2025 la Commission chargée de rationaliser la parafiscalité et renforcer la transparence financière (COPIRAP). Cette initiative marque un pas important vers une gestion plus rigoureuse et modernisée des finances publiques dans le pays.
La COPIRAP a pour mission principale de moderniser les finances publiques et d’encadrer l’utilisation des ressources parafiscales afin qu’elles soient orientées vers des missions prioritaires pour le développement économique et social. Selon le gouvernement, chaque ressource publique doit désormais servir l’intérêt général et contribuer à bâtir une économie compétitive et transparente.

Pour atteindre ses objectifs, la commission se basera sur six axes stratégiques clés :
1. Redressement des finances publiques, afin de renforcer la stabilité et la viabilité économique.
2. Encadrement du financement sectoriel, pour garantir que les fonds soient utilisés de manière optimale dans les différents secteurs.
3. Gel de nouveaux prélèvements parafiscaux, afin de limiter les charges supplémentaires sur les acteurs économiques et la population.
4. Planification rigoureuse des travaux, pour assurer l’efficacité et la pertinence des projets financés.
5. Allocation de moyens adéquats à la COPIRAP, garantissant que la commission dispose des ressources nécessaires pour mener à bien ses missions.
6. Synergie avec toutes les parties prenantes, afin d’assurer une coordination efficace entre les institutions publiques et les acteurs concernés.

La mise en place de la COPIRAP reflète clairement l’engagement du gouvernement Suminwa à assurer une gestion plus transparente des finances publiques et à renforcer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires économiques. Par ailleurs, cette démarche pourrait servir de catalyseur pour attirer de nouveaux investissements et favoriser une croissance économique durable dans le pays.
Le gouvernement insiste sur le fait que la rationalisation de la parafiscalité n’est pas seulement une question de contrôle des ressources, mais également une stratégie pour renforcer la crédibilité de la gestion publique et améliorer l’efficacité des dépenses publiques. Avec la COPIRAP, la RDC fait un pas concret vers une meilleure gouvernance financière, tout en plaçant la transparence et l’intérêt général au cœur de sa politique économique.
Josué Muleli