Le procès en flagrance des 51 personnes poursuivies pour leur implication présumée dans les violences survenues lors de la grève des taximen à Matadi a été une nouvelle fois reporté. Prévue ce jeudi 30 octobre 2025 à l’esplanade de la mairie, l’audience a été renvoyée à ce vendredi 31 octobre par le Tribunal de grande instance de Matadi.

Selon les autorités judiciaires, ce report vise à permettre aux parties d’apporter les éléments nécessaires à la poursuite du procès, qui s’annonce déterminant dans le cadre de la restauration de l’ordre public dans la capitale provinciale du Kongo Central.
Le procès concerne 51 prévenus accusés de rébellion, d’association de malfaiteurs et de coups et blessures volontaires. Ces personnes avaient été interpellées à la suite de la grève du lundi 27 octobre, marquée par des actes de vandalisme, des barricades et des affrontements avec les forces de l’ordre.

Sur le lieu du procès, le ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central a effectué une descente pour échanger avec le maire de Matadi, Dominique Nkodia Mbete, et s’enquérir du bon déroulement de la procédure. Sa présence témoigne, selon plusieurs observateurs, de l’importance politique et sociale que revêt cette affaire pour le gouvernement provincial.

En attendant la reprise des plaidoiries, la population de Matadi reste suspendue à la décision du tribunal. Beaucoup espèrent que la justice apportera des réponses claires et exemplaires, afin de dissuader de futurs débordements et garantir la stabilité dans la ville portuaire. « Il est temps que la loi soit appliquée pour que chacun comprenne ses limites », confie un habitant rencontré à proximité de la mairie.

La suite du procès, prévue pour ce vendredi, devrait permettre au tribunal de poursuivre l’examen des faits et d’entendre les prévenus avant tout prononcé des peines éventuelles.

La Rédaction
 
			        