L’affaire impliquant l’administrateur du territoire de Songololo, Evariste Mukeba Kazadi, continue de faire grand bruit. Accusé d’avoir agressé un chauffeur sur la Route Nationale n°1, il fait face à une vague d’indignation grandissante, notamment sur les réseaux sociaux où des figures politiques locales réclament sa démission.
Parmi ceux qui exigent son départ, on retrouve Nelly Mwinga, députée nationale honoraire, Déo Mevanga, avocat, et Tristan Mavungu, acteur politique Kongo. Ces personnalités jugent inacceptable qu’il demeure en fonction après un tel scandale. Selon eux, Evariste Mukeba Kazadi doit être soumis aux mêmes rigueurs que Constant Mamvidila, ancien ministre provincial de l’Intérieur, qui avait été écarté pour des faits similaires.
Depuis plusieurs jours, ces acteurs politiques multiplient les publications dénonçant l’impunité dont bénéficierait l’AT de Songololo. Ils l’accusent de profiter de son appartenance à l’UDPS pour échapper à toute sanction, malgré les plaintes récurrentes de la population sur sa gestion.

De son côté, Evariste Mukeba Kazadi rejette fermement ces accusations. Il affirme qu’il n’a jamais agressé ce chauffeur et parle d’une manœuvre visant à ternir son image. Selon lui, le conducteur en question roulait en état d’ivresse et a percuté son véhicule, ce qui l’a conduit à intervenir pour éviter un drame sur la RN1.
Alors que la pression s’intensifie, la question reste ouverte : l’administrateur du territoire de Songololo cédera-t-il face à ces appels à la démission ou bénéficiera-t-il du soutien de sa hiérarchie ?
Josué Muleli