Après plusieurs années d’attente et de promesses, les premiers engins de chantier sont enfin arrivés à Kwilu-Ngongo pour amorcer les travaux de réhabilitation de l’axe routier menant vers Kimpangu. Une étape qui marque un tournant pour cette partie du Kongo Central, longtemps enclavée et confrontée à d’énormes difficultés de circulation.

Sur place, le journaliste d’investigation Joli Toko a recueilli les réactions des habitants. Pour beaucoup, la simple présence des engins est déjà porteuse d’espoir. Ils y voient le signe concret que les choses avancent enfin. « C’est un soulagement pour nous. Nous remercions la Première ministre Judith Suminwa Tuluka pour son implication, et le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son attachement au développement de notre province et du pays », ont confié plusieurs habitants.

La route Kwilu-Ngongo – Kimpangu, longue d’environ 100 kilomètres, constitue un axe vital pour l’évacuation des produits agricoles et les échanges commerciaux avec les localités frontalières. Son état de délabrement avancé avait paralysé l’économie locale et isolé des centaines de familles. Ce projet de modernisation avait été lancé officiellement en 2023, à la suite d’un contrat signé entre le gouvernement congolais et un consortium international. Le décaissement récent d’une première enveloppe de financement a permis de mobiliser le matériel nécessaire et d’acheminer les engins sur le terrain.
Si l’optimisme domine aujourd’hui, la population reste toutefois attentive au respect des délais et à la qualité des travaux. Les habitants espèrent que cette réhabilitation ira au-delà des annonces et débouchera sur une route praticable, capable de relancer les activités économiques et de faciliter le quotidien des usagers. Avec ce chantier, le gouvernement central réaffirme sa volonté de désenclaver les territoires et de rapprocher les institutions de la population. Pour les habitants de Kwilu-Ngongo, l’arrivée des engins est déjà un symbole fort : celui du début d’un changement longtemps espéré.

Josué Muleli