Le littoral congolais, particulièrement la portion reliant Banana à Moanda dans la province du Kongo Central, connaît une avancée significative dans les travaux de lutte contre l’érosion marine. Longtemps fragilisée par les assauts répétés des vagues de l’océan Atlantique, cette zone stratégique fait aujourd’hui l’objet d’un vaste chantier de protection et de modernisation de ses infrastructures routières.
Le projet, conduit sous la supervision de la Mission Mixte de Contrôle et de Surveillance en collaboration avec l’entreprise GGPI, vise à consolider la Route Nationale n°1 (RN1) sur ce tronçon côtier menant au futur port en eaux profondes de Banana. D’après les données techniques les plus récentes, 3.200 mètres de perré maçonné ont déjà été réalisés à 100 % sur la portion comprise entre PK1+000 et PK4+200. Parallèlement, 1 400 mètres de mur de soutènement en béton armé, couvrant la section PK4+200 à PK5+600, affichent un taux d’exécution de 64,35 %.

Ces travaux, exécutés sous un suivi technique permanent, s’inscrivent dans une logique de durabilité. Ils visent à prévenir l’effondrement des structures routières et à garantir la sécurité des usagers face à la progression de l’érosion côtière. La livraison complète du mur en béton est prévue pour janvier 2026, selon le calendrier officiel.
Au-delà des chiffres, ce chantier représente un enjeu crucial pour la province du Kongo Central. Il contribue à la préservation du littoral, à la protection des infrastructures économiques stratégiques, et à l’amélioration de la connectivité régionale, notamment vers le port de Banana, appelé à devenir un levier essentiel pour l’économie nationale. Entre Banana et Moanda, les travaux avancent avec rigueur et méthode, traduisant une volonté manifeste de bâtir un littoral résilient, capable de résister aux effets du changement climatique tout en soutenant le développement durable de la région.
Exode Manonga