Les enseignants de la ville de Boma, dans la province du Kongo Central, expriment leur mécontentement face à des inégalités persistantes dans leurs traitements salariaux. Dans une déclaration faite le vendredi 3 janvier 2025, ces éducateurs ont dénoncé le fait qu\’ils sont rémunérés comme des enseignants du village, malgré leurs responsabilités dans un milieu urbain.
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Maurice Polo, secrétaire urbain du syndicat des Enseignants de la ville de Boma, a souligné l\’urgence de la situation. « Nous prenons tout le monde à témoin : si Boma n\’est pas reconnue comme ville, cela entraînera la suppression des zones salariales et le non-paiement des quelques NU et NP au premier trimestre 2025. Une fois de plus, le gouvernement sera tenu responsable de toutes les conséquences qui s\’ensuivront, comme cela a été le scénario de la rentrée », a-t-il averti.
Les enseignants exigent avec fermeté d\’être rémunérés au même titre que les enseignants sous statut urbain dès ce mois de janvier 2025. Cette demande vise à rétablir une équité salariale et à reconnaître l\’importance cruciale du travail éducatif en milieu urbain.
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Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les enseignants dans plusieurs coins de la Republique Democratique du Congo. Alors que ces derniers s\’engagent pleinement dans l\’éducation des jeunes générations, ils estiment qu\’une rémunération adéquate est essentielle pour maintenir leur motivation et garantir une qualité d\’enseignement.
Le climat d\’insatisfaction grandissant parmi les enseignants de Boma soulève des questions sur la gestion des ressources humaines dans le secteur éducatif congolais. Les éducateurs espèrent que leurs voix seront entendues et que des mesures concrètes seront prises pour rectifier cette injustice salariale.
Alors que la tension monte, il reste à voir comment les autorités réagiront à ces revendications légitimes. Les enseignants de Boma continuent de faire appel à la solidarité et au soutien de la communauté tant nationale qu\’internationale pour obtenir la reconnaissance qu\’ils méritent.
Exode Manonga
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