À Kimpese, dans le territoire de Songololo, en province du Kongo Central, le journaliste d’investigation Joli Toko salue l’initiative de la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC) relative à la vente de plaques d’immatriculation pour les motos. Une action qu’il juge non seulement utile mais aussi stratégique dans la lutte contre l’insécurité grandissante dans la localité.
Pour ce professionnel des médias, l’identification des motocyclistes et de leurs engins est un levier essentiel pour améliorer la sécurité. « C’est une mesure salutaire. Aujourd’hui, nombreux sont les criminels qui opèrent à moto, souvent sans plaques. Cette initiative permettra de mieux les identifier et de dissuader certains actes », explique-t-il.

La position de Joli Toko s’inscrit dans une tendance nationale. À Kinshasa, capitale congolaise, les autorités ont rendu obligatoires les plaques et casques pour les motos-taxis afin de réguler ce secteur en pleine expansion et de réduire les accidents. Au Nord-Kivu, la circulation des motos sans plaques a été interdite à partir de janvier 2021, pour enrayer les crimes urbains souvent facilités par l’anonymat des conducteurs.

La prolifération des motos non immatriculées, observée également à Kinshasa et dans d’autres villes du pays, complique considérablement le travail des forces de l’ordre. En rendant l’identification obligatoire, la DGRKC répond à une double exigence : améliorer les recettes de la province et contribuer à la sécurité publique.
Ainsi, dans l’ancienne cité de Kimpese, cette campagne n’est pas simplement administrative, elle incarne une volonté de renforcer l’État de droit et de protéger les citoyens. L’appui de figures locales comme Joli Toko lui donne une portée citoyenne qui pourrait motiver davantage de motocyclistes à se conformer.
Josué Muleli