Les tensions s’intensifient au sein de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Giresse Mayibanziluanga, cadre de l’UNC et digne fils Kongo, a vivement réagi aux récentes déclarations de Totshumany Leader Kisombe, ancien membre de l’UNC devenu membre de l’UDPS, qui a critiqué le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Dans une émission politique, Totshumany Kisombe a accusé Vital Kamerhe de vouloir du mal au président Félix Tshisekedi, affirmant même qu’il meurt d’envie et rêve de voir le président recevoir une balle sur la tête. Ces allégations ont suscité une onde de choc au sein de la famille politique de Kamerhe.

Giresse Mayibanziluanga, dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, a dénoncé ces propos, qualifiant Kisombe de « bipolaire » et s’interrogeant sur son appartenance aux valeurs des Ne Kongo.
Ancien membre de l’UNC, Totshumany Kisombe a affiché son soutien inconditionnel à Félix Tshisekedi après avoir rejoint l’UDPS. Ses critiques contre Kamerhe interviennent alors que le président de la République se prépare à former un gouvernement d’union nationale. Certains analystes voient dans cette situation une stratégie visant à affaiblir des alliés politiques en vue de la nouvelle configuration du pouvoir.

Vital Kamerhe, en tant que président de l’Assemblée nationale, occupe une position clé dans l’équilibre des forces au sein de la majorité présidentielle. Ses proches, dont Giresse Mayibanziluanga, considèrent que les attaques de Kisombe ne sont qu’une manœuvre pour ternir son image à un moment crucial où les discussions sur le partage du pouvoir se multiplient.

Cet affrontement verbal entre Giresse Mayibanziluanga et Totshumany Kisombe illustre les tensions que traversent la coalition au pouvoir. Alors que Félix Tshisekedi cherche à élargir sa base politique, les luttes d’influence entre anciens alliés et nouvelles figures risquent d’accentuer les fractures au sein de la majorité.
Josué Muleli