La crise au sein de l’Assemblée provinciale du Kongo Central s’accentue. Après que le président de l’institution, Papy Mantezolo, ait invalidé la convocation d’une plénière prévue pour le vendredi 3 octobre 2025, le rapporteur Victor Nsuami Mpaka a réagi officiellement en adressant sa propre correspondance, défendant sa démarche et rappelant l’importance du respect du règlement intérieur.
La réponse du rapporteur
Dans sa lettre rendue publique mercredi 01 octobre dans la soirée, Victor Nsuami a accusé réception de la correspondance du président et a demandé que celui-ci se conforme aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale. Il a souligné que, conformément aux procédures, il revient au directeur de l’administration d’organiser l’installation d’un bureau d’âge chargé de statuer sur les matières urgentes et de garantir le fonctionnement institutionnel en période de contestation.

Trois pétitions et un bureau contesté
Le climat actuel s’explique par la multiplication des pétitions. La nouvelle majorité parlementaire a déposé deux pétitions : l’une visant directement Papy Mantezolo et l’autre visant l’ensemble de son bureau. La nouvelle opposition a, pour sa part, introduit une pétition contre Victor Nsuami, initialement épargné par la majorité. À l’issue de la journée du 30 septembre dernier, tout le bureau Mantezolo se retrouve ainsi visé par trois pétitions, exacerbant les tensions au sein de l’institution.
Maintien du cadre légal

Dans sa correspondance, Victor Nsuami insiste sur le respect strict des procédures et du règlement intérieur. Selon lui, toutes les actions doivent être encadrées légalement pour éviter tout blocage institutionnel et garantir la transparence des décisions de l’Assemblée.
Vers une solution transitoire
Face à cette situation, la mise en place d’un bureau d’âge pourrait permettre de rétablir temporairement le fonctionnement de l’Assemblée et d’organiser l’élection d’un nouveau bureau. Pour le rapporteur, ce mécanisme constitue la solution légale et appropriée face aux contestations qui fragilisent actuellement le bureau de l’Assemblée provinciale.
Josué Muleli