À l’approche de la publication du gouvernement dit Suminwa II, les réactions se multiplient au sein de la classe politique congolaise. Pour Joldy Disikila, président de la Fondation qui porte son nom et cadre du parti Congolais Acquis au Progrès (CAP), ce remaniement constitue bien plus qu’un simple changement d’équipe : il représente une chance de renouer la confiance entre gouvernants et gouvernés.
Dans une réflexion rendue publique dimanche 3 août dernier, Joldy Disikila insiste sur l’importance de cette étape politique. « Ce n’est pas juste une nouvelle équipe. C’est une nouvelle chance. Une chance de faire mieux, d’écouter plus, d’agir avec plus de courage et de vérité », écrit-il, soulignant que le peuple n’exige pas la perfection, mais un engagement sincère, une gouvernance honnête et des résultats concrets.

Alors que de nombreux Congolais expriment des attentes élevées, mais teintées de prudence, cette sortie résonne comme un appel au sursaut collectif. « Ce changement doit être une promesse tenue, pas un simple mot prononcé », avertit Disikila, tout en appelant les citoyens à rester vigilants et impliqués.
Membre du CAP, formation politique dirigée par la sénatrice Néfertiti Ngudianza Bayokisa, Joldy Disikila adopte une posture constructive. Il invite les futurs ministres à saisir cette occasion pour rassembler plutôt que diviser, et faire de la politique un outil de progrès partagé.
Il convient de souligner que dans un contexte national marqué par les défis socio-économiques et les tensions persistantes à l’Est du pays, cette nouvelle configuration gouvernementale sera attendue au tournant. Et comme le conclut Joldy Disikila : « L’espoir est là. Maintenant, il faut le transformer en action. »
Josué Muleli