En visite de travail au Kasaï Central, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a prolongé sa journée de terrain par une séquence nocturne d’échanges avec les différentes composantes sociopolitiques de la province. Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 mai 2025 dans la ville de Kananga, la cheffe du Gouvernement Suminwa a tenu une série d’audiences avec les forces vives locales, une démarche qui s’est poursuivie jusqu’à deux heures du matin.

Ce dialogue direct a réuni les représentants de plusieurs secteurs : députés provinciaux, partis politiques, société civile, autorités coutumières, jeunes, femmes, opérateurs économiques et confessions religieuses. Chaque groupe a eu l’occasion de faire entendre ses préoccupations et de proposer des pistes de solution sur des enjeux jugés prioritaires.
Parmi les sujets abordés figuraient notamment l’amélioration de la voirie urbaine de Kananga, le développement de la route Kananga–Kalamba Mbuji, ainsi que l’évolution du projet hydroélectrique de Katende. Ces projets sont régulièrement cités parmi les attentes majeures des habitants de la province. La question de la rétrocession des ressources financières de l’État central vers les provinces a également été évoquée, avec un engagement exprimé par la Première ministre en faveur de son renforcement pour soutenir les projets à fort impact local.

Ces échanges s’inscrivent dans une dynamique de gouvernance participative que Judith Suminwa entend poursuivre dans ses déplacements à travers le pays. En optant pour des rencontres tardives, la cheffe de l’Exécutif national affirme sa volonté de rester à l’écoute des réalités du terrain, au-delà des cadres protocolaires habituels.
À travers cette démarche, le Gouvernement vise à renforcer la relation entre l’État central et les provinces, tout en assurant une meilleure prise en compte des besoins exprimés localement. La visite de la Première ministre au Kasaï Central marque une nouvelle étape dans cette approche de proximité.

Le suivi des engagements pris au cours de ces rencontres reste attendu, notamment sur les plans de mise en œuvre, les délais d’exécution et la transparence dans la gestion des projets évoqués.
Josué Muleli