Scandale à Kimpese : l\’évasion d\’un agresseur alimente les accusations de corruption au parquet

L\’un des présumés agresseurs de Koby Kelema, arrêté après une violente agression à Kimpese dans le territoire de Songololo, en province du Kongo Central, a réussi à s\’évader sous la garde des services de sécurité.

Alain Nimi Mabiala, agent de Rawbank, a été interpellé après l\’agression de Koby Kelema, survenue dans la nuit du 29 au 30 novembre 2024. L\’incident s’est produit devant le bar Villa Nova, au quartier 4 Ime.

Malgré son arrestation et son audition par le parquet de Kimpese le mercredi 5 décembre dernier, Alain Nimi Mabiala s\’est échappé pendant son transfert vers la maison carcérale de Kimpese, où il devait être placé en détention provisoire. Cette fuite a ravivé les soupçons de corruption, alors que des informations non confirmées suggèrent que le parquet aurait reçu une importante somme d\’argent pour organiser son évasion.

Les complices toujours en fuite

L\’agression de Koby Kelema aurait été commise par trois individus : Pitshou Nsuami, agent de la DGRAD ; Dady, travailleur à la société Niumba ; ainsi qu\’Alain Nimi Mabiala, qui a désormais pris la fuite. Les deux autres agresseurs restent également introuvables et sont activement recherchés par les autorités locales.

Indignation et appels à la justice

L\’évasion de Mabiala a provoqué une onde de choc parmi les avocats de la victime et les membres de la société civile, qui se sont rassemblés devant le parquet pour exprimer leur mécontentement. Ils dénoncent une tentative d\’impunité et réclament l\’arrestation immédiate des responsables judiciaires impliqués. Ils exigent aussi la mise en place de mesures pour empêcher d’autres évasions suspectes dans le futur.

La victime dans un état critique

Koby Kelema, blessé lors de l’agression, a été transféré de l\’Hôpital général de référence (HGR) IME de Kimpese à Kinshasa pour y recevoir des soins médicaux appropriés. Son état de santé reste préoccupant, mais il bénéficie désormais de soins adaptés à la gravité de ses blessures.

Henock Makanzu

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